La cybersécurité, un enjeu national

La cybersécurité, un enjeu national

La cybersécurité est devenue en quelques années une affaire d’état. Ces dernières semaines, les attaques informatiques se sont multipliées en France. Les cibles ont certes été des médias comme Mediapart, Libération ou Rue 89. Mais de manière plus générale, ces piratages ne visent pas que les sites de presse et sont pris très au sérieux par le gouvernement.

En France, le centre de défense contre les cyberattaques s’appelle l’ANSSI, l’agence nationale de sécurité des systèmes d’information basé à Paris. Il a été créé en 2009 et est placé sous l’égide directe du Premier ministre.

“La cybersécurité est clairement une priorité pour le gouvernement”, indique le contre-amiral Dominique Riban. “En 2009, nous étions 90, aujourd’hui nous sommes 400 et nous devrions être 580 en 2017. Nous sommes quasiment le seul service de l’Etat en croissance”, insiste le contre-amiral. L’agence a non seulement vu ces effectifs augmenter, mais aussi ses budgets, comme indiqué en janvier par le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dans le cadre du “Pacte Défense Cyber”. Elle a pour mission de lutter contre les cyberattaques qui ne cessent de croître, mais aussi de conseiller et informer les entreprises ou les particuliers sur les risques de cyberattaques.

La cybercriminalité cible en effet tout le monde et prend diverses formes. Les attaques qui ont touché les sites de Rue 89 et de Libération sont ce que l’on appelle des attaques par déni de service, ou attaques DDOS. Il s’agit de saturer un site Internet pour en empêcher l’accès, à l’aide de très nombreux ordinateurs. Ce type d’attaque peut toutefois être assez facilement stoppé.

D’autres sont plus sérieuses, comme l’espionnage, mais aussi les attaques cyberterroristes qui ciblent les “opérateurs d’importance vitale” dans des domaines comme l’énergie, les transports ou la santé. “Ce sont des opérateurs dont l’arrêt de la mission pourrait avoir des conséquences graves pour la sécurité de la nation et celle des citoyens”. Ces opérateurs sont répartis en douze secteurs, sensibles, dont par exemple, le secteur de.

Derrière ces cyberattaques se cachent des cyberpirates ayant des profils variés. Certains sont de petits cybercriminels ou des réseaux organisés. D’autres sont en fait des entreprises qui réalisent de l’espionnage industriel. Il peut aussi s’agir de structures gouvernementales. Ainsi, en août 2012, le groupe pétrolier saoudien Aramco est victime d’une gigantesque cyberattaque qui a infecté et détruit 30 000 ordinateurs. Revendiquée par un groupe intitulé “Cutting Sword of justice” (l’épée tranchante de la justice), cela pourrait en fait être l’œuvre de l’Iran pour déstabiliser son voisin  l’Arabie Saoudite.

On a aussi parfois affaire à des hacktivistes,  tels qu’Ulcan, l’internaute franco-israélien qui est soupçonné d’avoir attaqué les sites de Rue 89 et Libération, ou le site gouvernemental de la Datar.

“Ce sont généralement des adolescents de 14 ans qui n’y connaissent rien et utilisent des failles connues pour ‘pirater’ des sites”, explique un haut fonctionnaire français.

Il est devenu très aisé de devenir un pirate. Une simple recherche sur Google vous permet d’accéder à plein d’informations. Il existe des forums qui expliquent comment faire, des vidéos sur Youtube qui expliquent comment exploiter telle ou telle faille sur tel ou tel site.

Pour lutter contre ces hackers, la police lance des cyberenquêtes. En France ou dans l’Union européenne, elles aboutissent “facilement grâce à la coopération des services”, indique Valérie Maldonado, commissaire en charge de l’Office central de lutte contre la cybercriminalité. Mais c’est souvent en réalité bien plus compliqué d’appréhender des suspects souvent domiciliés en dehors de nos frontières ou quand il s’agit de réseaux internationaux.

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