La cybercriminalité vit son âge d’or

La cybercriminalité vit son âge d’or

Des hackers russes connaissent certainement votre mot de passe. Le groupe russe CyberVor a réalisé un coup d’éclat sans précédent en parvenant à accéder à près de 1,5 milliards d’informations de connexions sur Internet. Ce casse du siècle représente une affaire ponctuelle qui traduit mal la réalité du cybercrime.
En juillet 2014, selon le site hackmageddon.com, le cybercrime représentait 59% des attaques enregistrées sur internet. Et selon un rapport commandé par l’entreprise de sécurité McAfee, ce marché génèrerait chaque année 445 milliards de dollars de pertes pour l’économie mondiale. Ces chiffres restent à observer avec précaution, compte tenu du fait que les estimations varient selon les sources et les définitions.

L’industrie du crime sur internet diffère selon les pays. La société de sécurité Kaspersky a réalisé une carte interactive des attaques détectées et établit un classement des réseaux les plus attaqués à l’échelle internationale. Ainsi, les ordinateurs russes sont ceux qui subissent le plus d’attaques, venues essentiellement de l’intérieur du pays. La Russie arrive également quatrième au monde en part des ordinateurs infectés (54,50%). Le rapport de Kaspersky indique que le podium est pris par l’Azerbaïdjan, le Kazakhstan et l’Arménie. Les Etats-Unis et l’Europe sont également des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Ils bénéficient toutefois de meilleures protections et d’un taux d’infection plus bas.

La cybercriminalité a ainsi pu s’étendre car elle reste quasi-impunie. Où qu’il soit, un cybercriminel peut stocker des données dérobées sur un serveur étranger, obliger les forces de l’ordre à des échanges longs et chers avec des juridictions étrangères pour y accéder. Dans le même temps, le hacker peut gérer un transfert vers un autre serveur dans un autre pays en quelques secondes.

Dans la majorité des cas, le criminel ne prive sa victime d’aucune donnée. En dérobant un mot de passe, à l’insu de sa victime, le cybercriminel continue à l’utiliser.

Pour l’instant, aucune organisation n’est capable d’évaluer cette criminalité internationale. Interpol à fait du cybercrime un de ses objectifs du futur, mais son action reste aujourd’hui limitée. Les négociations pour faire de la Cour pénale internationale un organisme compétent en matière d’Internet n’avancent plus.

Le fonctionnement de CyberVor est typique du crime organisé sur internet. Ces hackers ont collaboré pour réaliser le « coup du siècle »: certains se chargent de repérer les sites vulnérables, d’autres gèrent l’exploitation des failles. Des groupes similaires ont été repérés en Europe de l’Est, en Chine ou encore au Vietnam. Mais ces gangs de hackers, s’ils sont souvent responsables des cas de cybercrminalité les plus médiatisés, ne représentent qu’une partie des cybercriminels.

Le portrait-robot du cybercriminel est en fait plus proche du petit voyou que du génie informatique. Selon une étude, 75% des cybercriminels sont des hommes, âgés de 15 à 26 ans et la plupart d’entre eux ne possèdent pas de fortes compétences techniques.

Une fois développés par un programmeur compétent, la plupart des outils du cybercriminel sont plus ou moins aisément accessibles en ligne. Télécharger le «Kali Linux» ne prend que quelques minutes. Ce catalogue du hacking comprend une variété d’outils de pénétration utilisés par les spécialistes en sécurité pour tester leur réseau. Dans son rapport annuel de sécurité, Microsoft s’alarme de la multiplication des «kits d’intrusion» en vente sur internet. Ces logiciels peuvent choisir comment attaquer une machine sans intervention de l’utilisateur.

Les cybercriminels peuvent recourir à des attaques plus complexes, comme des dénis de service, des défacements (modifier ou effacer la page d’accueil d’un site) ou le vol de bases de données. Le but d’un cybercriminel reste toutefois l’argent, ils peuvent revendre leurs services ou négocier l’arrêt des attaques ou la restitution des informations contre une rançon (rançongiciel)

 

La solution la plus sûre pour vous prémunir des cybercriminels et protéger votre ordinateur, votre mobile ou votre tablette lors de vos connexions internet est d’utiliser un service VPN. Vous vous assurez ainsi qu’aucune personne mal intentionnée n’écoute et n’utilise les données que vous envoyez, même lors d’une connexion internet non protégée. Vous évitez que vos mots de passe bancaires, vos comptes e-mail ou vos profils de réseaux sociaux soient interceptés et exploités à votre insu.

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