Un début de coopération internationale pour lutter contre la cybercriminalité

Un début de coopération internationale pour lutter contre la cybercriminalité

Dès qu’une innovation voit le jour, petites et grandes organisations criminelles s’en emparent et la détournent à leur profit. C’est ce qui se produit aussi sur Internet, car les criminels ont tout de suite compris qu’ils avaient à leur portée un terrain de jeux sans limites, car sans frontières. En effet, vu que les règles ne sont pas harmonisées d’un pays à l’autre, les policiers de tous pays ont du mal à s’organiser pour les contrer. Aussi, l’inauguration le 11 janvier du Centre européen contre la cybercriminalité (EC3) basé à La Haye est un pas en avant vers plus de coopération internationale. Et cela d’autant plus que les Etats-Unis se sont engagés à coopérer avec cette nouvelle instance.

Les concepteurs de l’EC3 ont bien précisé qu’ils n’avaient pas pour ambition « d’élucider les crimes à la place des polices nationale, mais d’offrir une expertise aux enquêtes et de coordonner les informations ». L’EC3 a été doté d’un budget de 4,6 millions d’euros pour 2013. Il a pour priorité de traquer les organisations qui commercialisent des images de pédophilie, se livrent au phishing et aux arnaques en ligne. Comme l’évoque un dirigeant de l’EC3 :  » les cybercriminels auront toujours une longueur d’avance car par nature, ils ont plus d’argent que nous, plus de ressources, ils n’ont pas les limites légales que nous avons, et puis, ils sont cupides… Notre rôle est de réduire cet écart le plus possible ».

La tâche est donc immense. Rien qu’en France, pour la seule année 2011, plus de 10 millions de personnes auraient été victimes de la cybercriminalité. Et selon le rapport annuel de la société Symantec « la facture totale estimée à 2,5 milliards d’euros est en hausse de 38% sur un an et la perte financière par victime est estimée à 247 euros, soit 57% de plus que la moyenne mondiale ».

Car les modes d’interventions des cybercriminels ne cessent de se diversifier, et cela quelle que soit leur motivation : pédophilie, délinquance financière, etc…Face à ces criminels de plus en plus professionnels et pour lesquels il n’existe pas de frontières, les polices des pays concernés sont dépassées. En France, 600 policiers et gendarmes, spécialement formés aux nouvelles technologies, surveillent chaque jour les échanges sur Internet. Au Royaume-Uni, où l’économie numérique en plein essor représente 8% du PIB, le gouvernement investit sur 4 ans plus de 800 millions d’Euros pour lutter contre la cybercriminalité et a encore augmenté ses crédits de 78 millions d’Euros fin 2012. Mais cela semble dérisoire, face à la dimension planétaire de la cybercriminalité. Un début de coopération internationale commence certes à poindre : ainsi, en marge de la cérémonie d’inauguration de l’EC3, un accord entre l’EC3 et l’ICE (Immigrations and Customs Enforcement) des Etats-Unis a été signé. Et les deux parties ont l’intention d’unir leurs efforts dans la lutte contre la cybercriminalité : mise à disposition de l’assistance technique requise, formations communes et échange des informations correspondantes sont au menu de leurs ambitions.

En parallèle, certaines autorités se plaignent du manque de réactivité des opérateurs Internet, en particulier des grands groupes américains, tels que Facebook, Google, Apple ou Microsoft dont le réseau de représentants ne se développe pas aussi vite que leur réseau virtuel. Ainsi, Twitter n’a même pas un seul représentant en Europe. Et cela est source de difficultés pour le traitement juridique des affaires criminelles : délais de réponses et autres complications administratives ne permettent pas de mener les enquêtes de façon efficace. De toute façon, de source policière, les opérateurs se cachent derrière le premier amendement de la constitution américaine, pour s’opposer systématiquement aux demandes d’identification des auteurs de propos racistes, antisémites ou faisant l’apologie du terrorisme.

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