1400 Googlers ne veulent pas du projet pour la Chine

1400 Googlers ne veulent pas du projet pour la Chine

Nous vous en parlions il y a quelque temps, Google veut percer le marché chinois et y proposer ses produits, même si pour cela, l’entreprise californienne doit faire quelques « aménagements » dans sa manière de voir les choses.

Chine et Google, de quoi parle-t-on ?

C’est ici, que nous vous parlions du projet Dragonfly, pour faire simple, une mouture censurée du moteur de recherche, sous forme d’application, qui permettrait à Google de pouvoir être présent en Chine.

La Chine c’est l’interdiction de la quasi-totalité des réseaux sociaux étrangers, la censure de beaucoup de site d’informations qui ne répondent pas à l’idéologie du gouvernement, et même le blocage de beaucoup de VPN s’ils ne sont pas autorisé par l’Etat.

La Chine censure l’information, mais la Chine c’est également un marché si important que beaucoup des entreprises qui y sont pour le moment interdites cherchent un moyen de s’y installer quand même. Et c’est exactement ce que Google entend faire avec ce nouveau projet. Car il ne faut pas oublier que l’Empire du milieu est le pays le plus peuplé du monde, 1,5 milliard de personnes, les grosses multinationales d’internet ne peuvent pas laisser passer ça !

Google n’est pas d’accord avec Google

Mais un rebondissement nous fait reparler de Dragonfly, en effet, nous avons appris cette semaine, par l’intermédiaire du New York Times, qu’une lettre, rédigée en interne, par des employés de Google s’insurgeait contre cette nouvelle stratégie.

Et ce ne sont pas moins de 1400 employés du géant des services internet qui ont signé ce document. Ces Googlers (nom donné aux employés de Google), estiment qu’ils doivent « savoir ce qu’ils développent », et « qu’ils n’ont pas assez d’information pour prendre des décisions éclairées sur le plan éthique, concernant leur travail, leurs projets et leur emploi ».

Il faut dire que ces employés mécontents, ont appris la destination et la portée du projet Dragonfly, par voie de presse, et non pas par des explications claires venant de leur hiérarchie. Les Googlers s’interrogent donc de savoir s’il est acceptable, éthiquement, de se plier à la censure chinoise pour conquérir un nouveau marché. Car au final c’est exactement de ça dont on parle, renier une partie de l’idéologie d’Internet, pour gagner plus d’argent.

Les Googlers aiment faire entendre leurs voies

Les employés de Google ont conscience que leur employeur peut parfois mettre en place des décisions stratégiques discutables, sur le plan humain, philosophique ou éthique, et ce n’est pas la première fois qu’ils s’opposent publiquement à certains choix de leur patron. Plus tôt cette année, ils avaient déjà fait savoir leur mécontentement vis-à-vis du projet Marven, qui devait permettre au Pentagon d’améliorer certaines armes et autres dispositifs grâce à l’intelligence artificielle développée par Google. Suite à cela, Google n’a pas reconduit son contrat avec l’armée américaine pour 2019.

Il faudra maintenant suivre cette histoire pour savoir si Google reviendra sur le projet Dragonfly ou passera outre l’avis de ses employés.

Mais il existe encore des entreprises concernant leur ligne de conduite, et c’est par exemple notre cas. Pour le moment, nous sommes toujours présents et fonctionnels en Chine, et nous permettons à des milliers d’expatriés, de vacanciers, ou même de chinois, d’accéder aux sites et à l’information qu’ils souhaitent.

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Article rédigé par Romain Malburet @_R_o_m_1_

Romain est un concepteur, analyste et développeur qui a travaillé pour plusieurs entreprises technologiques à l’international ces dernières années. Fondateur de Magic Freelancer, il a collaboré avec différents blogs en écrivant des articles traitant de l’actualité de la sécurité informatique ou en produisant des textes de vulgarisation. Aujourd’hui, Romain a pris la direction du service de support de Le VPN et vous ne le croiserez plus qu’occasionnellement en tant qu’auteur dans nos pages, par contre, il pourra arriver qu’il réponde à certains de vos commentaires.

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