Boîtes noires et surveillance du Web

Boîtes noires et surveillance du Web

En théorie, elles seront capables de tout savoir sur nous. Le gouvernement français veut prochainement les mettre en place mais on en sait très peu sur elles…. Ces boîtes noires auront pour mission de scanner le Web à la recherche de personnes commettant ou susceptibles de commettre des actes terroristes : dans le projet de loi sur le renseignement qui vient de commencer à être examiné à l’Assemblée, elles représentent l’un des dispositifs majeurs mais aussi celui qui est le plus décrié.

Ces boîtes noires sont en fait des dispositifs automatiques de surveillance qui vont être placés sur les infrastructures réseau des fournisseurs d’accès à Internet (FAI). Elles fonctionnent via un algorithme et auront pour objet de détecter ce que le projet de loi nomme des «comportements suspects».

D’autres acteurs Internet pourraient également à termes héberger ce type de solution technique. D’après l’Association des sites Internet communautaires (Asic) qui rassemble des acteurs comme Microsoft, Google et Facebook, l’objectif des services de renseignement est d’installer ces boîtes noires dans les infrastructures de divers systèmes d’hébergement de données, qu’il s’agisse de plates-formes de vidéos, de forums de discussion ou de réseaux sociaux.

Ces boîtes noires capteront les données de connexion et seront donc capables de fliquer les sites sur lesquels un internaute s’en rendue, ses heures d’activité sur le web et même d’où il s’est connecté. Le gouvernement estime que l’anonymat sera garanti, car seuls les cas suspects pourront alors amener à une identification. Mais le fait est que l’on peut facilement, en recoupant les informations savoir de qui il s’agit – comme s’inquiète la Ligue des droits de l’homme.

Le principal problème vient du fait de savoir qui va être en charge de vérifier que ces boîtes noires sont utilisées à bon escient.

Il est prévu que les autorités seulement auront accès aux secrets des boîtes noires. Concernant la définition des algorithmes, elle sera confiée aux services de renseignement, après consultation de la future Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR).

Si des cas de connexions liés à des « comportements suspects » sont identifiés, le Premier ministre pourra alors autoriser l’identification des données et de l’internaute, après avis de la CNCTR. C’est ce rôle  consultatif de la CNCTR et la fonction de juge offerte au Premier ministre qui sont pointées du doigt par les associations de défense des droits de l’homme.

Pour accéder à un Internet sans contraintes, optez pour un VPN : cela vous permet de choisir votre pays de connexion. Quel que soit le pays où vous vivez, vous pouvez choisir de domicilier votre connexion dans l’un des 50 pays où l’accès n’est ni filtré, ni restreint. Vous pourrez ainsi accéder dans l’anonymat aux sites de votre choix,  et cela sans que quiconque puisse suivre vos mouvements sur Internet. Ainsi, personne, pas même votre FAI, ne peut accéder aux sites que vous consultez et savoir quelle activité vous menez sur le net.

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