La révolution des parapluies à Hong Kong

La révolution des parapluies à Hong Kong

La révolution des parapluies a commencé le 22 septembre lorsque les étudiants de Hong Kong sont sortis dans la rue. Depuis, elle n’a pas depuis perdu en vitalité, malgré les tentatives du gouvernement chinois pour faire taire les protestataires comme la censure d’internet.

Les manifestants mènent un combat féroce pour la démocratie et la liberté d’expression, dans un pays où l’utilisation par les autorités de la force est fréquente. Le gouvernement chinois semble désormais vouloir gérer ce mouvement de protestation différemment, la répression n’ayant pas réussie. Désormais, c’est via la justice que Pékin compte mettre fin aux protestations.

Face à l’ampleur des manifestations actuelles à Hong Kong, Reporters sans frontières (RSF) a dressé un état des lieux bien sombre de la liberté de l’information. 2014 apparaît comme la pire année concernant la liberté de la presse et la liberté d’expression depuis que Hong Kong a été rétrocédé à la Chine en 1997.

La révolution des parapluies, aussi appelée Occupy Central, est le symbole de ce conflit initialement larvé et sporadique : il s’est généralisé entre les défenseurs de la démocratie et le régime chinois.

Ce combat dure en fait depuis de longues années et en 12 ans, Hong Kong est malheureusement passé du 18ème rang au 61ème sur 180 pays évalués par RSF dans son Classement mondial de la liberté de la presse.

RSF a d’ailleurs constaté les tendances de la dégradation des libertés fondamentales :

  • Contrôle de l’information et censure indirecte

Alors que Hong Kong échappe globalement aux politiques de censure imposées aux médias par Pékin, l’arrivée au pouvoir en 2012 du candidat pro-Pékin, CY Leung, est apparue à l’époque comme une menace supplémentaire pour la liberté d’expression et de la presse. Celle-ci n’a pas tardé car CY Leung a imposé la censure du Parti communiste dans l’archipel, en filtrant les informations concernant les visites officielles à Pékin ou en refusant les conférences de presse.

  • Violences et intimidations

Pendant longtemps, les violences à l’encontre des journalistes étaient rares. Mais un nombre croissant d’attaques physiques a été enregistré par RSF au cours des derniers mois. Depuis plusieurs années, l’attitude des forces de police hongkongaises envers les médias et les journalistes se durcit également.

  • Autocensure et influence chinoise

La collaboration active du chef de l’exécutif avec les autorités chinoises et les violences en hausse, que des journalistes analysent comme étant une politique délibérée, n’ont pas suffi au régime chinois qui amplifie sa mainmise sur les médias locaux et étrangers basés à Hong Kong.

Aujourd’hui, les médias locaux et étrangers pratiquent l’autocensure : sous couvert d’anonymat, de nombreux journalistes hongkongais ont confié à RSF, que leurs médias s’autocensuraient ou commettaient de graves infractions à l’éthique journalistique pour ne pas s’attirer les foudres de Pékin et les conséquences de ces censures.

Désormais le gouvernement de Pékin essaie d’utiliser la voie législative. La première décision de justice délivrée concerne la réduction de l’espace occupé par les manifestants depuis deux mois.

Les milliers de manifestants se sont installés au milieu des grands axes du centre des Affaires hongkongais pour réclamer le droit au suffrage universel : ils veulent en effet choisir leurs élus de façon démocratique mais Pékin qui avait pourtant promis de mettre en place le vote en 2017, n’est pas décidé à perdre du pouvoir dans cette région et proposait au peuple que le chef de l’État chinois soit nommé par un comité de grands électeurs qui ne serait pas désigné par les habitants. A Admiralty, des huissiers de justice sont venus démanteler les barricades et des forces de police ont évacué les lieux. Que feront les hongkongais s’ils tombent dans l’illégalité en restant sur place ?

Le gouvernement chinois pourrait décider, selon la décision des juges, de déménager avec violence les personnes restées sur place.

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