Samedi matin le 13 janvier, vers 8 heures (19 heures à Paris) une alerte a été envoyée sur tous les smartphones de l’état d’Hawaï, la raison ? L’arrivée imminente de missiles balistiques, l’alerte ajoute même qu’il ne s’agit pas d’un exercice.
Fausse alerte dans un vrai mauvais contexte
Cette annonce envoyée sur les téléphones, relayée sur les panneaux d’affichage des grands magasins et diffusée sur les panneaux autoroutiers, a créé quelques mouvements de panique. Panique renforcée par le climat plus que tendu qui règne entre les Etats-Unis et la Corée du Nord. Ce message semblait plus que crédible après les démonstrations de force de Pyongyang et les invectives de Washington. On peut imaginer l’état d’esprit des habitants, qui sont à portée de tir de Kim Jong Un, et qui le savent bien.
Cette alerte a été envoyée par l’Agence Hawaïenne de gestion des situations d’urgences, qui la révoquera, 40 minutes plus tard, par un nouveau pop-up sur les téléphones. Alors quid de cette alerte ? A-t-elle été basée sur des présomptions de frappes imminentes ? Et bien non pas du tout !
Le menu qui faisait boum
Tout est une histoire d’UI (user interface), d’expérience utilisateur, du logiciel servant à générer ces alertes. C’est lors d’une relève d’équipe, que, s’assurant que le système d’alerte fonctionne correctement, un employé de cette agence chargée de la gestion des alertes, aurait tout simplement appuyé sur le mauvais bouton. C’est en tout cas les explications qui ont été fournies par le gouverneur de Hawaï, M. Davig Ige, reprises par le Washington Post.
L’option déclenchant les alertes se trouverait juste en dessous de celle servant à tester le service. L’employé effectuait donc juste un test classique et a malencontreusement déclenché la panique. La Commission fédérale des communications (FCC) diligente actuellement une enquête pour connaitre les raisons exactes de tout cela.
Il résulte tout de même de cette alerte que beaucoup de personnes se disent choquées de l’annonce et fâchées de l’erreur. Certaines rappelles que le message leur a remémoré les fausses alertes qu’elles avaient connu durant la guerre froide.
Si l’alerte aura était de courte durée, elle fut encore trop longue compte tenus des enjeux. Et il en a été fait reproche à l’agence en cause. Apparemment, en plus d’avoir commis cette bévue, le système permettant d’annuler l’alerte est tombé en panne.
Le fait est que Donald Trump a très vivement était pris à parti par la population sur les réseaux sociaux, où on l’accuse d’être responsable d’un climat de peur permettant et amplifiant ces mouvements de panique.
Le développement de la capacité nucléaire de la Corée du Nord courant 2017, démontré par des essais de missiles a créé un véritable climat de peur et il n’aura fallu finalement qu’un logiciel mal conçu pour mettre le feu aux poudres.
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Article rédigé par Vuk Mujović (traduit de l'anglais) @vukmujovic
Vuk Mujović est le fondateur de MacTíre Consulting, un analyste, expert en gestion de données, et un écrivain de longue date sur tout ce qui concerne les affaires et la technologie. Il est l'auteur de blogs, d'articles et d'articles d'opinion visant à aider les entreprises et les particuliers à se développer sans compromettre leur sécurité. Vuk est un auteur invité régulier du blog Le VPN depuis janvier 2018, où il donne son avis d'expert sur les sujets liés à la cybersécurité, la vie privée, la liberté en ligne et la protection des données personnelles. Il partage également souvent ses conseils et ses meilleures pratiques en matière de sécurité sur Internet et de sécurité numérique des particuliers et des petites entreprises, y compris certaines manières différentes d'utiliser un VPN.