Décidément, la censure en Chine ne cesse de s’intensifier aussi sur les réseaux sociaux ! Car ces réseaux sociaux sont vus comme n’étant plus des sources légales selon les autorités.
L’administration chargée de la régulation d’Internet en Chine a ainsi fait savoir que les médias ne pourraient plus utiliser les informations trouvées sur les réseaux sociaux, sans l’accord de Pékin. Une nouvelle mesure de censure du gouvernement chinois, qui permet à l’État chinois de toujours davantage contrôler le web et les médias.
Comme le président chinois Xi Jinping l’a expliqué en décembre 2015 : « La censure d’Internet est nécessaire à sa liberté ». Et cette nouvelle mesure n’est pas la dernière que va annoncer la Cyberspace Administration of China (CAC), l’autorité qui régule Internet. Depuis le 4 juillet, les médias chinois ont désormais interdiction d’utiliser des informations issues des réseaux sociaux, sans obtenir au préalable l’autorisation de Pékin.
« Il est interdit d’utiliser des ouï-dire pour créer de l’information ou d’utiliser des conjectures et son imagination pour déformer les faits », a expliqué l’autorité de régulation, d’après le South China Morning Post. Ainsi, si un journaliste veut utiliser un témoignage ou une donnée qu’un internaute aurait publiée sur les réseaux sociaux, il lui faudra d’abord demander l’accord express de l’Etat. Si ce dernier refuse, et si le journaliste veut malgré tout publier l’information en question, son média pourra être purement et simplement interdit.
Rappelons juste que depuis 2009, Facebook, Google et Youtube sont interdits en Chine.
La CAC a profité de cette annonce pour indiquer également un durcissement des contrôles des contenus sur le web : « Toutes les branches de l’organe de régulation d’Internet doivent sérieusement enquêter et gérer les fausses informations, et celles qui ne s’avèreraient pas factuelles ». La CAC précise aussi que plusieurs portails d’information chinois ont déjà été sanctionnés pour ne pas avoir correctement, selon cette autorité, contrôlé leurs sources. Ces « fausses informations » peuvent exposer leurs auteurs à des peines conséquentes qui peuvent même aller jusqu’à trois ans de prison si ces données sont vues plus de 5.000 fois.
Le gouvernement parle de façon très simple d’une « campagne de lutte contre la désinformation et les rumeurs » mais dit vouloir aussi s’opposer au terrorisme. Ces arguments sont malheureusement régulièrement utilisés par la Chine pour justifier la répression d’internautes gênants d’après l’exécutif. Mais ce qui inquiète plus, c’est que la Chine tente désormais d’inscrire ces mesures dans la loi, pour essayer de les rendre légitimes.
La semaine dernière, c’était des utilisateurs de smartphones Android qui étaient visés : ces derniers devront s’enregistrer sous leur identité réelle afin qu’elle soit ensuite vérifiée par les FAI. Il est aussi demandé aux développeurs d’applications de surveiller l’activité des utilisateurs mais aussi de conserver leur journal d’activité pendant au moins 60 jours.
En utilisant un VPN, vous allez être en mesure de masquer votre adresse IP et de garder ainsi votre navigation privée, afin de contourner toute surveillance ou tentative de piratage. Vous pourrez donc accéder à tous les réseaux sociaux de votre choix sans limite ! Aucun log n’est conservé par le VPN, votre navigation est donc totalement anonyme et sécurisée.
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