La censure en Chine s’intensifie

La censure en Chine s’intensifie

La censure de l’incident survenu le 29 Octobre place Tiananmen démontre la détermination sans faille de la Chine à éliminer toute contestation. Comment la Chine gère-t-elle internet et les réseaux sociaux?…

Le véhicule qui a foncé lundi sur la foule puis s’est enflammé sous le portrait de Mao sur la place Tiananmen a disparu en moins de trois heures.  Seuls deux journalistes présents sur place ont pu immortaliser un «avant-après». Le journal du soir de CCTV, la télévision d’Etat, n’a même pas abordé l’événement.

Déterminée à ne rien laisser passer, la Chine a renforcé la censure en 2012 en se dotant de nouveaux outils en la matière. La presse écrite est censurée en amont, avec chaque jour des orientations envoyées, mais aussi en aval si un contenu diffusé semble  trop critique vis –a-vis des autorités chinoises. La télévision est, elle, contrôlée grâce à de «faux directs», présentés comme vrais. Sur Internet et les réseaux sociaux, les outils de surveillance mis en place sont spécifiques.

Selon Benjamin Ismaïl, responsable Asie à Reporters sans frontières : «Des messages de dissuasion sont envoyés aux professionnels des médias, aux blogueurs et aux cyberdissidents, ce qui sème la peur et favorise l’autocensure. Les autorités s’efforcent d’être très réactives après publication. Si un contenu est supprimé très vite, il peut disparaître». Le contrôle est encore renforcé depuis décembre 2012 avec le vote de nouvelles mesures qui obligent les internautes à fournir leur véritable identité à leur fournisseur d’accès.

C’est un vrai jeu du chat et de la souris, avec l’apparition de nouveaux réseaux, comme Weibo, l’équivalent de Twitter qui compte déjà plus d’inscrits que son équivalent américain, ou depuis peu WeChat, un service d’’échange de messages sonores ou vidéo quasi-instantanés, qui complexifient ces contrôles.

Les autorités ont à leur disposition une véritable armée de hackers, qui répondent au nom de 50 cents. Il s’agit de rédacteurs Internet anonymes qui sont embauchés par le gouvernement ou le Parti communiste chinois et écrivent des commentaires favorables au régime en échange de la modique  somme de 50 centimes le commentaire. La presse officielle vient d’annoncer que la surveillance et la censure d’Internet occupent deux millions de personnes dans le pays.

Les autorités ont renforcé leur pression depuis 2008, à la suite des Jeux olympiques et s’est encore durcie au printemps 2011 avec les appels aux «rassemblements du jasmin», qui condamnait sur Internet de façon anonyme les actions gouvernementales en écho aux printemps arabes. En 2013, la surveillance et la répression sont à un tel rythme qu’il est difficile de les suivre, le but étant d’étouffer les mouvements de contestation qui émergent : mobilisation de la société civile contre la corruption, minorités ethniques qui demandent à être reconnues et travailleurs dans les mines qui critiquent leurs conditions de travail.

La Chine censure à un niveau jamais vu. L’allègement du contrôle sur Internet à Shanghai, où vivent de nombreux expatriés, est un signe trompeur.

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